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3 juin 2016

Monia Boubaker, auteure autoéditée se livre !

Chers lecteurs,

Quelle joie pour moi d'interviewer Monia.
Elle a été l'une de mes premières découvertes en tant qu'auteur autoédité. Elle m'a fait confiance lorsqu'elle a proposé la lecture de sa première nouvelle "Dangereuses apparences" et depuis notre chère Monia a fait du chemin. Après avoir autoéditée son premier roman "L'affaire Bella Rosa - une enquête de Mélina Corneille", j'ai souhaité en savoir plus sur son parcours.



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Monia Boubaker, « L’affaire Bella Rosa, une enquête de Mélina Corneille » est ton premier roman. Comment l’idée ou l’envie est venue de te lancer dans cette incroyable aventure qu’est l’écriture d’un roman ?

C’est réellement après avoir écrit ma nouvelle « Dangereuses apparences », et les avis positifs des lecteurs qui m’ont énormément encouragée, que j’ai eu envie de me lancer dans un écrit plus long, en approfondissant le personnage de Mélina. J’avais très envie de tenter cette nouvelle aventure !

Quels sont tes auteurs préférés ? Y en a-t-il un ou plusieurs qui t’ont inspirée ?

Il y a en a plusieurs : Mary Higgins Clark, Jonathan Kellermann, Michael Connelly, Shamini Flint, Patricia MacDonald, Linwood Barclay, Harlan Coben... Il y a aussi Chitra Banerjee Divakaruni en littérature indienne, qui a réveillé cette envie profonde d’écrire qui était en moi depuis très longtemps, et Michel Bussi, qui a été le déclencheur ! C’est suite à la lecture de « Ne lâche pas ma main » que j’ai énormément aimé et qui a provoqué un vrai déclic, que je me suis véritablement lancée dans le genre que j’affectionne depuis toujours : le roman policier. D’abord dans un concours de nouvelles, avec « Dangereuses apparences », puis avec « L’affaire Bella Rosa ». Tous ces auteurs m’inspirent, jour après jour, lecture après lecture, chacun avec leur propre style. Ce sont des modèles pour moi.

Quelles sont ou qui sont tes inspirations ? 

En premier, je dirais mes voyages. J’en ai fait beaucoup avec ma moitié et c’est vraiment le lieu, sa découverte ; et l’atmosphère qu’il dégage, l’ambiance qui y règne, qui m’inspirent déjà quelques idées d’histoires. Après, il y a bien sûr les personnes que je rencontre, dans la vie de tous les jours ou durant mes voyages. Des personnalités ou situations particulières, des détails comme des habitudes, des manies... Je suis aussi très sensible à ce que dégage chaque personne, ensuite, mon imagination fait le reste... !

Et quel est ton roman préféré ?

Ah ! Très difficile cette question ! Côté polars, « Ne lâche pas ma main » de Michel Bussi, bien évidemment, et puis, restent quand même en très bonne position derrière « L’appel du Coucou » de Robert Galbraith et « Défendre Jacob » de William Landay. Côté littérature indienne, une littérature que j’aime beaucoup, « Ma sœur, mon Amour » de Chitra Banerjee Divakaruni, reste mon grand coup de cœur.

Quelles sont tes méthodes pour écrire ? Prépares-tu tes chapitres ? Tes personnages sont-ils créés en amont ?

J’aime effectivement créer mes personnages en amont, du moins, un minimum. C’est durant l’écriture que les personnages se définissent plus en détail ; finalement, c’est comme si eux et moi, on apprenait à se connaître ! :)
Pour l’histoire, j’écris une sorte de grand résumé (début, indices, rebondissement, fin) puis me prépare un plan constitué de notes ou de post-it qui détaillent les éléments/événements clés, les dates ; c’est à ce moment que je peux vérifier la cohérence de l’histoire, de l’intrigue. Cette ligne directrice établie, je me lance dans l’écriture. Je ne prépare pas mes chapitres, je les crée au fur et à mesure ; je rentre complètement dans l’histoire et me laisse porter par mon inspiration, mon intuition. Pour « L’affaire Bella Rosa », des éléments se sont ajoutés naturellement à différents stades de l’écriture. Je laisse aller ma plume, je ne me sens pas à l’aise avec un plan trop carré.

Sur quels supports travailles-tu ?

Quand j’ai une idée, il faut que je la note dans la seconde ! Alors j’ai un carnet de notes dans mon sac, et s’il n’est pas à portée de main, j’écris sur mon téléphone, sur des post-it, feuilles de papier... La difficulté est donc de regrouper toutes les données ! :)

Je crois savoir tu vis vers la côte bordelaise avec ton amoureux et que tu travailles avec des enfants. Quand et comment t’organises -tu pour écrire ?

Si je note mes idées sur le moment et sur le support que j’ai à portée de main ; pour écrire réellement et me lancer dans une histoire, par contre, j’ai besoin d’être chez moi, au calme, assise dans mon canapé, un mug de thé à proximité :) J’ai la chance de travailler dans une école maternelle, un travail qui me plaît beaucoup et qui en plus me laisse mes mercredis de libres. Alors même si cette journée est particulièrement chargée pour moi, je m’octroie toujours au moins 2 heures pour écrire, que ce soit pour le blog ou pour un projet d’écriture plus personnel comme une nouvelle ou un roman.

Tu as créé également ton site « Ô hasard des mots », que peut-on trouver dedans ? 

Ô hasard des mots est mon blog littéraire ;  j’y présente des livres que j’ai aimés, des créateurs qui réalisent des objets autour du livre (marque-pages, carnets, livres transformés en sacs à main ou encore en sculptures) ; des librairies originales que je découvre au gré de mes balades ou de mes voyages, des interviews d’auteurs... Dans la rubrique « Ma plume », je présente aussi tous mes écrits.

Et la suite Monia ; un autre roman ou nouvelle en tête ? Envie de continuer avec Mélina ou alors de partir sur autre chose ?

En fait, j’ai bien envie de continuer avec Mélina Corneille ! J’ai déjà en tête le lieu de la prochaine histoire, et note actuellement quelques idées d’intrigues. Mais avant de me lancer dans une deuxième enquête, j’attends un peu de voir si ce personnage est apprécié par les lecteurs, et s’ils aimeraient le voir dans une seconde aventure.

Tu es une auteure autoéditée. Ton premier roman est sorti en format numérique via la plateforme d’autoédition Librinova. Pourquoi ce choix ?

Pour ma première nouvelle, j’avais déjà travaillé avec Librinova et j’avais vraiment apprécié la collaboration avec cette équipe passionnée, dévouée et très sympathique. Je suis une grande passionnée, motivée, positive, et je retrouvais tous ces côtés-là dans l’équipe Librinova. Je trouve qu’elle dégage une très belle énergie et je lui fais confiance. Je pense que travailler avec elle est une force.

As-tu envoyé ton manuscrit à des maisons dites classiques ?

Non. En fait, j’y avais pensé lorsque j’ai commencé à écrire ce premier roman, mais j’ai vite mis ça de côté. Je savais que si j’envoyais mon manuscrit à des maisons d’édition classiques, il faudrait attendre de longs mois pour avoir une réponse. J’étais trop impatiente de présenter ce premier roman et j’avais aussi très envie d’avoir les avis des lecteurs. Et puis, comme ma nouvelle au format numérique avait bien fonctionné, et que je vois certains auteurs auto-édités réussir, ça m’a vraiment motivée !

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Monia, je te souhaite une très bonne continuation et je suis ravie d'avoir croisé ton chemin au détour d'une lecture. J'attends tes prochains écrits avec impatience !

Pour retrouver la nouvelle et le roman policier de Monia Boubaker, c'est ICI

Excellence découverte et à très vite,
Sonia



2 commentaires :

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Ils sont le fruit d'un long travail, c'est pourquoi je vous demanderai de ne pas les copier ni de les diffuser sans mon accord préalable.